Octobre Rose : Un Mois de Sensibilisation et d'Action Contre le Cancer du Sein
. Qu'est-ce qu'Octobre Rose ?
. Octobre rose, sensibilisation au cancer
. Comment Participer à Octobre Rose
. Témoignages
. L'Importance de la Prévention et des Dépistages
. Conclusion
Qu'est-ce qu'Octobre Rose ? Historique et Objectifs
Du 1er octobre au 31 octobre de chaque année, de nombreuses actions sont menées dans le but de sensibiliser le public au cancer du sein, d'informer sur l'importance du dépistage précoce du cancer et de récolter des fonds pour la recherche.
Historique
Octobre Rose est une campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein, instaurée en 1985. Elle a vu le jour aux États-Unis et a fait sa première apparition en France en 1994, sous l'impulsion du magazine Marie Claire et du groupe Estée Lauder. De cette collaboration est née l'association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! Plusieurs années plus tard, en 2020, l'association s'est rebaptisée simplement Ruban Rose.
Objectifs
Du 1er octobre au 31 octobre de chaque année, de nombreuses actions sont menées dans le but de sensibiliser le public au cancer du sein, d'informer sur l'importance du dépistage précoce du cancer et de récolter des fonds pour la recherche
« Octobre Rose » fête son 31e anniversaire en 2024. L'événement symbolisé par le ruban rose met l'accent sur le dépistage organisé, avec l'Institut national du cancer. La campagne d'information et de sensibilisation qui a lieu durant tout ce mois d'octobre a pour slogan : « Plus fortes ensemble ! ».
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Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France et constitue chez elles la principale cause de mortalité.
L'Institut national du cancer (INCa) estime que 80 % des cancers du sein surviennent après l'âge de 50 ans. C'est à partir de cet âge que l'INCa préconise d'effectuer un dépistage régulier avec une mammographie afin d'augmenter les chances de guérison en cas de maladie. Détectée à un stade précoce, la maladie nécessite, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs et augmentent les chances de guérison.
Les Statistiques Clés sur le Cancer du Sein en France
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En 2023 en France
187.526 cancers féminins ont été détectés.
62.100 ont été des cancers du sein, soit 33% des cancers.
Il y a eu plus de 12.100 décès, soit 20% des cancers du sein
Aujourd'hui :
1 femme sur 8 a ou aura un cancer du sein.
Plus de 3 cancers sur 4 sont guéris, soit 75% et plus de 9 sur 10 s'il est détecté précocement, soit 90%.
Plus de 2,5 millions de femmes se font dépister dans le cadre du dépistage organisé par la mammographie pour les femmes de 50 ans à 74 ans.
Elles y participent en France à hauteur de 46,50%.
Cette participation est bien insuffisante et stagne. Aujourd'hui de trop nombreux cancers sont détectés alors qu'ils sont à un stade avancé et nécessitent des traitements lourds avec moins de chance de guérison.
Les principaux facteurs de risques sont :
- L'alcool.
- Le tabac.
- L'obésité
Comment Participer à Octobre Rose : Idées et Initiatives soutien aux malades
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De nombreuses manifestations en octobre sont liées à Octobre Rose.
Les plus médiatiques sont les marches qui attirent ce mois-là des centaines de milliers de marcheurs.
Les enseignes aussi participent à octobre rose en donnant à des associations une quote part du C.A. ou les bénéfices de ventes spécifiques.
En participant à ces manifestations vous permettez à la recherche d'avoir plus de fonds et de financer des soins de supports ou de conforts venant en aide aux malades. Ce sont des soins para médicaux pas encore pris en charge par la CPAM.
Témoignages : Des Survivantes Partagent Leur Histoire
Témoignages femmes survivantes, parcours de vie après le cancer, lutte contre le cancer du sein
Cindy et Mélanie
Cindy : « Je me suis inscrite sur un groupe Facebook "cancer, l’annonce, les traitements et l’après-cancer", et au moment de ma quatrième cure de chimio, je lis la publication de Mélanie, 40 ans, qui se pose des questions sur ses résultats de biopsie et qui attend son rendez-vous avec son oncologue sur la Polyclinique de Bezannes. Je réponds au post et lui propose d'en parler en message privé. De là, le 8 décembre 2022, vont commencer nos discussions sur Messenger sans jamais s’arrêter ! Pas un jour sans un petit message, on apprend à se connaître, on se soutient. »
Mélanie : « Je la voyais, je ne craignais plus ni la chimiothérapie (ce protocole qui me faisait plus peur que le mot cancer), ni tout ce qui allait alors se passer. Je n'étais plus seule et si elle le faisait et bien moi aussi j'en étais capable. »
Cindy : « Nous avons continué à nous soutenir mutuellement toujours dans la bienveillance, la positivité et la joie de vivre, pour la suite des traitements, puis la radiothérapie. Nous nous voyons régulièrement, fêtons dignement chaque victoire avec fierté ! Profitons de la vie, de moments pour nous, une journée thalasso, une semaine en mini cure, un week-end sur Bruxelles, etc. »
Mélanie : « Quand je ne vais pas trop bien c'est Cindy qui fait les 120 kms qui nous séparent, quand elle ne va pas trop bien c'est moi qui prends la route, et qu'est-ce que ça fait du bien de se voir ! »
Mélanie : « Je le sais, on sera toujours là l'une pour l'autre. Avoir des amis dans les bons moments c'est facile, mais avoir des amis dans les moments les plus compliqués, c'est bien plus précieux. »
Cindy : « Le message que l’on souhaite faire passer, c’est qu’il est important de prendre soin de soi, d’écouter son corps, de ne pas reculer les examens médicaux, de se faire dépister au moindre doute. Il n'y a pas d’âge pour avoir un cancer, cela peut arriver à n’importe qui. »
Denise, 84 ans
Je n'ai plus peur de rien, ni de personne",
C'est en juillet 2001 que Denise découvre qu'elle a un début de cancer du sein. "Je commençais mal le 21e siècle ! ironise cette femme de 84 ans. Ma gynécologue m'avait recommandé de faire les mammographies proposées par la Sécurité sociale, car j'avais suivi un traitement par œstrogènes." L'image est inquiétante et après la biopsie, "ce fut le coup de massue quand j'ai reçu une lettre de la Sécurité sociale me faisant savoir que mon affection était prise en ALD à 100% : c'était bien un début de cancer ! On m'a donc opérée en ambulatoire mais j'ai eu la chance que le cancer n'en soit qu'à son début, sans ganglion." Denise a donc pu conserver son sein.
Après l'opération pour retirer la tumeur, elle suit 36 séances de radiothérapie et de l'hormonothérapie. Mais heureusement, ces traitements n'ont que peu d'impact sur son confort. "À la fin de la radiothérapie, j'avais le sein tout rouge comme si j'avais reçu un très gros coup de soleil. Mais après application de crème, il est redevenu normal. Pendant 5 ans, j'ai pris chaque jour un comprimé, par chance ce traitement ne m'a pas provoqué d'effet secondaire." Ce qui a été plus difficile pour elle, c'est de cacher ce cancer à sa mère dont elle était très proche. Pourquoi cette précaution ? "Mon frère était décédé d'un cancer du pancréas en 1987 et bien entendu, ma mère souffrait toujours de la perte de son enfant et je ne voulais pas qu'elle s'inquiète pour moi. Malgré mes 36 séances de radiothérapie, je cachais ma fatigue et ai continué à mener une vie normale. Je ne voulais inquiéter ni Maman, ni ma fille. Je me disais : "tu dois t'en sortir"."
Si elle n'a pas pu s'appuyer sur sa famille, elle relève : "par contre, j'avais des amis et des voisins très dévoués qui m'ont beaucoup aidée." Mais cette épreuve a aussi été un nouveau départ dans la vie. "J'ai pris de l'assurance contrairement aux autres personnes qui prennent de l'âge, je n'ai plus peur de rien, ni de personne. Aujourd'hui, je suis en bonne santé ! Je marche beaucoup, gravit allègrement mes quatre étages sans être essoufflée. Je parle, plaisante, vois bien, entends bien, j'ai beaucoup de chance."
L'Importance de la Prévention et des Dépistages Réguliers
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La mammographie
Si vous avez entre 50 et 74 ans et que vous n'avez pas d'antécédents personnels ou familiaux concernant la maladie, ni symptômes, votre niveau de risque est considéré comme « moyen » et elle vous est recommandée tous les 2 ans.
Le dépistage systématique ne concerne pas les personnes de moins de 50 ans. Pour les personnes âgées de plus de 74 ans, il doit faire l'objet d'une discussion avec le médecin traitant.
Le dispositif du programme national de dépistage
À partir de l'âge de 50 ans et tous les 2 ans (en l'absence de symptômes et de risque élevé), vous recevez à votre domicile un courrier vous invitant à réaliser un dépistage du cancer du sein.
A noter :
Si vous n'avez pas reçu ce courrier, vous pouvez contacter le centre de coordination des dépistages de votre région. Si une mammographie a été réalisée il y a moins de 2 ans, il n’est pas nécessaire de programmer cet examen. Il suffit d’indiquer la date de cette mammographie dans le questionnaire reçu avec le courrier et d’en informer son Centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC). La prochaine invitation sera envoyée 2 ans après cette date.
Une liste de radiologues agréés est jointe à cette invitation et vous pouvez choisir librement celui que vous souhaitez consulter ou bien prendre rendez-vous chez un radiologue agréé hors de votre département de résidence.
Le dépistage consiste en un examen clinique des seins (examen réalisé directement sur la patiente) ainsi qu'une mammographie (examen radiologique). Dans la cadre du programme de dépistage organisé, une deuxième lecture systématique des mammographies jugées normales est assurée, par sécurité, par un second radiologue expérimenté. Dans certaines situations, une échographie des seins est également nécessaire pour compléter la mammographie, par exemple lorsque la densité des seins ne permet pas d'interpréter correctement la mammographie.
Vous pouvez aller sur santebd.org pour avoir des renseignements complémentaires
Le dépistage organisé est pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie en présentant le bon de prise en charge et le courrier d’invitation adressés par l'Assurance maladie.
L'autopalpation
à partir de 25 ans, un examen clinique (observation et palpation) des seins est recommandé au moins une fois par an, quel que soit votre niveau de risque. Il peut être réalisé par un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme.
Vous pouvez également effectuer une autopalpation. La méthode de celle-ci ("Comment et quand") est parfaitement expliquée sur le site santebd.org
Conclusion : Ensemble pour un Avenir Sans Cancer - Engagez-vous dans la Lutte!
Tous ensemble femmes et hommes protégeons nous de ce cancer el le détectant très vite.
Soyons acteur de notre santé.
Parlez à vos collègues de travail, à vos partenaires de sport ou autres, à vos amies de la nécessité d'effectuer les détections du cancer du seins pour, au cas où, pour lancer les traitements le plus tôt possible de la maladie.
Participez aux différentes marches d'Octobre rose, votre participation financière sera dirigée vers la recherche ou/et des aides para médicales offertes aux malades
Devenez bénévole d'une des nombreuses associations liées aux différents types de cancer avec des démarches plus ou moins différentes.
Le cancer ne disparaîtra pas mais en le détectant de plus en plus tôt et en ajoutant les progrès continues de la médecine un jour il se guérira comme une grippe.